Un prédateur naturel pour les chenilles processionnaires : la mésange

Un prédateur naturel pour les chenilles processionnaires : la mésange

Dans un de nos derniers articles du BLOG de LBO SERVICES, nous avions abordé la problématique des chenilles processionnaires.

Nous avions aussi abordé les moyens de lutte (incinération, phéromones ou systèmes de blocage des chenilles lors de la sortie du cocon et de la descente des arbres…).

A l’époque de notre article, on ne parlait pas encore des prédateurs naturels de ces chenilles. On pourrait parler du coucou, de la huppe fasciée ou encore des mésanges.

La mésange charbonnière et la mésange bleue

La mésange charbonnière ou la mésange bleue est le prédateur naturel le plus connu de la chenille processionnaire. Elle dispose des moyens de défense aux poils urticants de cette chenille. Rappelons d’ailleurs que ces poils sont dangereux aussi bien pour l’homme que pour les animaux domestiques. Mieux vaut donc éviter le contact.

Cet oiseau recherche et vide les nids de chenilles entre septembre et avril.

Comme d’autre part, la mésange est aussi très intéressée par les nichoirs installés par l’homme, nous avons tout intérêt à installer de tels nichoirs pour tenter de sédentariser ce prédateur naturel des chenilles processionnaires.

Si un nichoir est facile à acheter voire à fabriquer soi-même, il faut toujours l’installer dans un endroit calme, sur un arbre ou dans une haie, à une hauteur se situant entre 2 et 3 mètres. Qui plus est, nous vous conseillons de ne pas choisir un endroit trop au soleil ni trop à l’ombre. Le nichoir doit aussi être protégé des intempéries. Le trou d’entrée n’est pas le même suivant l’espèce. Généralement le trou fait entre 25 et 32 mm de diamètre. Il est positionné à l’abri du vent dominant.

Le nichoir à mésanges le plus courant est le nichoir de type « boite aux lettres » en bois. On retient généralement les dimensions suivantes : 12 cm pour la largueur, 12 cm pour la profondeur et 26 cm pour la hauteur.

 

 

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